Hoy vamos a rendir homenaje a una mujer valiente, que dio su vida por las libertad y la justicia.
Redactó la Declaración de los Derechos de la Mujer y de la Ciudadana, calcada de la Declaración de los Derechos de hombre y del Ciudadano de 1789, en la cual afirmaba la igualdad de derechos de ambos sexos.
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Asimismo, realizó planteamientos sobre la instauración del divorcio y militó por el reconocimiento paterno de los niños nacidos fuera de matrimonio. Fue precursora de la protección de la infancia y los desfavorecidos, abogando por la creación de maternidades para niños desamparados, de talleres para los parados y de hogares para los mendigos.
La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne
peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et
imprescriptibles de la Femme et de l'Homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté
et surtout la résistance à l'oppression.
III
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que
la réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité,
qui n'en émane expressément.
IV
La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi
l'exercice des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que
l'homme lui oppose ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la
raison.
V
Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société :
tout ce qui n'est pas défendu par ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne
peut être contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas.
VI
La Loi doit être l'expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens
doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être
la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux,
doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs
capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
VII
Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée et détenue dans les cas
déterminés par la Loi. Les femmes obéissent comme les hommes à cette Loi rigoureuse.
VIII
La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne
peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et
légalement appliquée aux femmes.
IX
Toute femme étant déclarée coupable, toute rigueur est exercée par la Loi.
X
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes fondamentales ; la femme a le
droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune :
pourvu que ses manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la Loi.
XI
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus
précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants
Toute Citoyenne peut donc dire librement : « Je suis mère d'un enfant qui vous appartient »,
sans qu'un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la Loi.
XII
La garantie des Droits de la Femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ;
cette garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de
celles à qui elle est confiée.
XIII
Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses de l'administration, les
contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à
toutes
les tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des
emplois, des charges, des dignités et de l'industrie.
XIV
Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes, ou par leurs
représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y
adhérer
que par l'admission d'un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans
l'administration publique, et de déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée
de l'impôt.
XV
La masse des femmes, coalisées pour la contribution à celle des hommes, a le droit de
demander compte, à tout agent public, de son administration.
XVI
Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation
des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution : la Constitution est nulle, si la majorité
des individus qui composent la Nation n'a pas coopéré à sa rédaction.
XVII
Les propriétés sont à tous les sexes, réunis ou séparés ; elles sont pour chacun un
droit inviolable et sacré ; nul ne peut en être privé, comme vrai patrimoine de la nature, si ce
n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la
condition d'une juste et préalable indemnité.
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I
La mujer nace libre y permanece igual al hombre en derechos. Las distinciones sociales sólo pueden estar fundadas en la utilidad común.
II
El objetivo de toda asociación política es la conservación de los derechos naturales e imprescriptibles de la Mujer y el Hombre; estos derechos son la libertad, la propiedad, la seguridad y, sobre todo, la resistencia a la opresión.
III
El principio de toda soberanía reside esencialmente en la Nación que no es más que la reunión de la Mujer y el Hombre: ningún cuerpo, ningún individuo, puede ejercer autoridad que no emane de ellos.
IV
La libertad y la justicia consisten en devolver todo lo que pertenece a los otros; así, el ejercicio de los derechos naturales de la mujer sólo tiene por límites la tiranía perpetua que el hombre le opone; estos límites deben ser corregidos por las leyes de la naturaleza y de la razón.
VI
La ley debe ser la expresión de la voluntad general; todas las Ciudadanas y Ciudadanos deben participar en su formación personalmente o por medio de sus representantes. Debe ser la misma para todos; todas las ciudadanas y todos los ciudadanos, por ser iguales a sus ojos, deben ser igualmente admisibles a todas las dignidades, puestos y empleos públicos, según sus capacidades y sin más distinción que la de sus virtudes y sus talentos.
VII
Ninguna mujer se halla eximida de ser acusada, detenida y encarcelada en los casos determinados por la Ley. Las mujeres obedecen como los hombres a esta Ley rigurosa.
X
Nadie debe ser molestado por sus opiniones incluso fundamentales; si la mujer tiene el derecho de subir al cadalso, debe tener también igualmente el de subir a la Tribuna, con tal que sus manifestaciones no alteren el orden público establecido por la Ley.
XIII
Para el mantenimiento de la fuerza pública y para los gastos de administración, las contribuciones de la mujer y del hombre son las mismas; ella participa en todas las prestaciones personales, en todas las tareas penosas; por lo tanto, debe participar en la distribución de los puestos, empleos, cargos, dignidades y otras actividades.
XV
La masa de las mujeres, agrupada con la de los hombres para la contribución, tiene el derecho de pedir cuentas de su administración a todo agente público.